Entreprise artisanale: Pourquoi j’ai choisi le blog plutôt que les réseaux sociaux

Écrire sans technologie... mais avec un café bien sûr!☕

Retrouver le plaisir d’écrire loin des écrans

Et vous, quand avez-vous écrit pour la dernière fois à la main, sans écran, juste pour le plaisir ?

L’idée de tenir un blog, un espace pour partager et documenter mon apprentissage de la reliure, vient principalement de mon goût pour l'écriture. Petite, j’adorais déjà écrire. Grimper dans un arbre avec mon carnet pour y inventer des histoires faisait partie de mes activités préférées. Puis, comme la plupart des gens nés au siècle passé, les écrans et les réseaux sociaux se sont immiscés dans mon quotidien: à l’école pour les travaux, à la maison, puis plus tard au travail.

Reprendre aujourd’hui l’écriture me fait un bien fou, surtout quand je rédige des brouillons dans un vrai carnet, avec du papier et un crayon. À bien y penser, je crois que c’est justement cette obligation d’écrire souvent à l’ordinateur qui m’a bloquée pendant des années, car c'est moins tactile et personnel. En plus, le fait de pouvoir créer du contenu loin des écrans rend l’écriture, pour moi, bien plus fluide et moins sujette aux distractions.

Pourquoi un blog plutôt que les réseaux sociaux?

Lorsque j’ai fondé l’Atelier Pastourelle, en autodidacte entrepreneure que je suis, j’ai évidemment eu le réflexe de suivre les conseils des gens plus expérimentés que moi, surtout dans le domaine de la communication. On disait:

« Impossible en 2025 de développer une entreprise sans être sur les réseaux sociaux. »

Alors, j’ai essayé. Mais très vite, j’ai compris que ce monde n’était pas pour moi. Deux heures passées à peaufiner un visuel pour récolter 12 j’aime... c'est un peu frustrant et décourageant.

Qu’on le veuille ou non, ces plateformes sont conçues pour rendre les humains addicts à cette micro-dopamine générée par le « fast-food numérique ». Elles sont faites pour créer de la dépendance via chaque notification. Un article du Digital@HEC Montréal l’explique bien: les mentions j'aime et contenus imprévisibles stimulent notre cerveau et entretiennent une forme d’addiction comportementale.

👉🏻Lien vers l'article

Bien sûr, il existe quelques reels ou stories qui méritent de l’attention. Mais pour ma part, je n’ai pas senti que le temps et l’énergie investis à créer un minimum de contenu de qualité en valaient la peine, comparé à ce que les réseaux sociaux m’apportaient en retour.

Ce que je n’avais pas perçu au premier abord en créant un blog, c’est la possibilité de créer des liens avec d'autres personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêts. Je vois en cette possibilité quelque chose qui peut grandir: un blog peut devenir un espace de conversations profondes et pertinentes autour de sujets qui me tiennent à cœur, bien au-delà de ce que permettent les réseaux sociaux.

 Cette envie de partager mes découvertes et passions m’a naturellement conduite à réfléchir au format le plus juste pour moi.

Vers une décroissance numérique: écrire pour créer du lien durable

Depuis quelques mois, je suis dans un cheminement qui m’amène à une certaine décroissance numérique. (j'y reviendrai dans un article futur!) Écrire à la main avant de taper mes textes à l’ordinateur fait partie de ce processus. C’est donc vers cette approche que je décide de me consacrer: le blog. Ce format correspond davantage à mes valeurs et à mon mode de vie.

Et en plus, cela me permet de moins utiliser le téléphone cellulaire, en plus de rester connectée à l’essentiel.

Ce que j’aime dans le blog, c’est :

• écrire sans la pression d’un algorithme

• prendre le temps d’aller au fond des choses

• partager un contenu qui dure

💡 Saviez-vous que l’écriture manuelle améliore la mémoire et la créativité ? Plusieurs études en sciences cognitives le confirment !

Être autodidacte et passionnée

En plus, écrire à la main me permet de redécouvrir le plaisir de noter, d’explorer et de conserver ce qui me parle vraiment. Cette curiosité m’accompagne depuis longtemps: j’ai en moi une fibre profondément autodidacte.

Depuis toujours, je collectionne techniques, idées, recettes et notes, éparpillées un peu partout, sans jamais vraiment les partager. Et pour cause, j’ai longtemps été accompagnée par ce qu’on appelle le syndrome de l’imposteur, et certains d’entre vous s’y reconnaîtront peut-être, qui fait qu'on ne sent pas assez légitime pour partager nos connaissances.

Dans notre société actuelle, où l’ultra-spécialisation et la productivité sont valorisées, être passionné par plusieurs domaines et s’y investir n’est pas toujours reconnu. Alors, on vient à se demander, pourquoi apprendre quelque chose qui ne rapportera pas d’argent, et qui devient donc «inutile» ? C’est ce genre de réflexion qui j'ai parfois, et je me surprends à culpabiliser de «perdre mon temps», si ce que je fais n’a pas une valeur immédiate et démontrable.

👉 Écrire un blog est devenu ma réponse : un moyen de légitimer mes connaissances, de mettre en lumière ce que j’ai découvert au fil des années, et de transmettre aux autres ce que j’ai à offrir.

J’ai compris qu’il n’est pas nécessaire d’être expert pour avoir quelque chose à dire: il suffit d’être sincère.

Plus qu’une boutique: une invitation

Le choix d'un blog plutôt que les réseaux sociaux est comme un retour aux sources. Celui-ci sera alors la trame narrative de mon projet, avec l’espoir qu’il puisse aussi vous inspirer. Car au-delà d’une boutique de carnets faits main, c’est un véritable mode de vie que j’ai envie de partager. C'est une invitation à ralentir, à savourer le temps, à s’entourer d’objets qui durent et qui embellissent le quotidien. Je souhaite que ce blog devienne aussi un espace bienveillant, nourri de belles idées. Parce que, plus que jamais, nous avons besoin de ces précieuses parenthèses au jour le jour.

Et vous, quelle est votre façon de ralentir dans ce monde hyperconnecté ? Je serais curieuse de vous lire en commentaire.

Au plaisir de partager avec vous!

Julie

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